Ipséité et éloge de la douceur
La douceur sur les plaies, les tristesses, les déceptions, les attaques, les tourments. Elle effleure et dit tout. Elle révèle et apaise. Baume sur nos blessures.
Douceur vulnérable mais qui résistera. Toujours.
Elle peut être vibrante et intense cette douceur. Elle connaît le tragique mais aussi la beauté de la vie.
Elle connecte aux autres, au monde, à soi quand la violence sépare, clive, brise.
La douceur connaît la profonde solitude des hommes. Leurs limites aussi.
Elle peut avoir connue l’abandon, les trahisons. Les violences qui abîment le corps. Mais cette douceur maintient la vie. Pardonne. Répare. Et permet la réconciliation avec soi. Elle laisse s’envoler la honte et apporte l’amour.
La douceur comme rapport au monde.